surconsommation

  • Quelles alternatives à l’achat neuf ? Economie de la fonctionnalité

    Un petit rappel sur le pourquoi de cette démarche. J’ai abordé précédemment la notion de sac à dos écologique d’un objet, terme qui met en valeur, comme la partie immergée d’un iceberg, tout les déchets produits lors du cycle de vie d’un objet, et non pas seulement son utilisation, qui ne correspond qu’à une faible part de son impact environnemental global. Par exemple pour un Smartphone, la fabrication atteint  80 % du sac à dos écologique ; Limiter ses achats neufs c’est donc directement préserver nos ressources, limiter l’émission de gaz à effet de serre, le réchauffement climatique, la pollution des sols et des eaux…

    Prendre le réflexe de se questionner et chercher des alternatives à l’achat neuf peut prendre du temps. Il m’arrive encore régulièrement de faire des achats en oubliant de regarder les propositions d’occasion ou les autres alternatives. Toutefois, l’achat impulsif devient très rare. Je prends au moins le temps de décaler l’achat pour m’assurer de mon besoin. Pour se motiver et prendre cela comme un défi, on peut s’inscrire au défi « rien de neuf » lancé par Zero Waste France.

    En outre, nous avons souvent besoin d’utiliser un objet et non de le posséder. Ainsi, il est intéressant de développer l’économie de la fonctionnalité : prêt/emprunt, location, occasion/revente… Il est étonnant de voir comme cela est inscrit dans nos habitudes pour certains objets comme les livres/dvd avec le réseau de médiathèques, la proposition d’occasion ; ou encore avec les vêtements… mais comme cela est peut répandu pour le matériel informatique, les « petits » outils …

    Je vous propose donc, quand vous envisagez un achat, de vous questionner sur les possibilités qui s’offrent à vous ; puis-je :

    1. Faire avec ce que j’ai, ou faire moi-même l’objet dont j’ai besoin ? Par exemple, customiser un vêtement pour faire un costume, faire griller son pain à la poêle au lieu d’acheter un grille pain.
    2. (Faire) réparer : réparateur, repair café
    3. Emprunter (voisin, famille, ami, site de prêt entre voisin)
    4. Louer  (location entre voisin, magasin de location)costume, machine  du bâtiment, vaisselle, voiture
    5. Recevoir un don (donnons.org, gratiferia)
    6. Echanger (troc party)
    7. Acheter d’occasion : dépôt vente, vide grenier, brocante, ressourcerie ou Emmaüs,
    8. Acheter du reconditionné

    Et bien sûr acheter durable, réparable … http://www.produitsdurables.fr/

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  • La démarche zéro déchet

    La démarche zéro déchet est une démarche globale visant non seulement à lutter contre le gaspillage, la surconsommation, la production de déchets, mais aussi à nous interroger sur la société, à repenser notre vision du déchet, à réfléchir à nos systèmes de production et aux limites du recyclage.

    Concrètement il s’agit de limiter ses achats, bannir le jetable au profit de produits durables, de qualité en considérant tout le cycle de vie d’un objet : approvisionnement de matières premières, transport, fabrication, distribution, utilisation, jusqu'à sa fin de vie.

    Elle prend en compte également outre l’impact environnemental, l’impact sanitaire, économique et social avec une vision à long terme.

    La démarche zéro déchet s’articule autour de principes appelés les 5R : Refuser / Réduire / Réemployer / Recycler / Redonner à la terre, que je vous présenterai en détail dans les prochaines publications.

    A noter que, bien sûr, le zéro déchet n’est pas un objectif en soi, il s’agit de tendre vers le zéro déchet.

    Il s’agit en premier lieu d’une démarche individuelle, mais le zéro déchet est aussi un choix ploitique fort. Ainsi, l’association Zero Waste* France œuvre en politique nationale et européenne pour faire évoluer la législation.

     

    *Le terme anglophone de waste est intéressant car il désigne à la fois « déchet » et « gaspillage ».

     

    Rejoignez Zero Waste France ou Zero Waste Toulon