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Articles de blandine-basmaison

  • Là où va la volonté politique

    Une preuve de plus du manque de volonté politique dans la lutte contre la crise globale écologique que nous vivons...Lisez cet article du monde qui met en évidence que lorsque le gouvernement le décide, c'est possible... C'est une question d'ordre de priorité. Hier l'économie, aujourd'hui le coronavirus, demain le climat, la planète, le vivant ...?

  • Documentaire en replay 'le temps des arbres"

    Je vous invite à visionner ce film documentaire "le temps des arbres"  qui aborde la relation de l'homme avec l'arbre et l'agroforesterie suivi d'un débat.
    Les arbres nous procurent agrément et émerveillement, ombre, nourriture, bois pour nos maison et pour se chauffer. Ils nous protègent du vent, dépolluent l'air, limitent l'érosion et la sécheresse. Ils abritent également une biodiversité fabuleuse, alors plantons des arbres ! Plantons des arbres dans nos jardins, plantons des arbres dans les champs, plantons des arbres dans les vignobles ; Luttons contre la déforestation ; Privilégions la biodiversité et la polyculture
    Et rendons hommage à ses merveilleux compagnons.
    Pour aller plus loin découvrez l'agroforesterie https://www.agroforesterie.fr/index.phz

    La réalisatrice Marie-France Barrier est partie à la rencontre de forestiers, d’éleveurs, de vignerons, d’institutrices, de médecins ou de simples citoyens qui ont mis l’arbre au cœur de leur vie et de leurs métiers. Ils nous en racontent tous les bienfaits.
     

  • Effondrement et urgence de la transition

    Partons de quelques constats indéniables :

    • le changement climatique est une réalité dont on mesure encore mal les conséquences ; je citerai  la difficulté d’adaptation d’espèces (faune et flore) (changements trop rapides), et le déséquilibre les écosystèmes : chute de la biodiversité, les bouleversements météorologiques, montée du niveau de la mer : espèces menacées, population humaine en migration, précarité
    • La pollution : trop de déchets qui sont à l’origine de la pollution des eaux, de l’air, des sols ; pollution lumineuse ; pollution électromagnétique, pollution de l’air, GES etc.
    • La diminution de la biodiversité
    • Les énergies fossiles sont limitées, polluantes et bientôt épuisées ; le pic pétrolier fait que développer les énergies renouvelables est nécessaire et urgent
    • Les ressources de notre planète sont limitées et donc incompatibles avec une croissance économique sans fin
    • De plus en plus de pesticides sont répandus d’années en années !
    • Les inégalités sociales se creusent.

    Ainsi, notre modèle économique n’est pas durable. Et sans énergie fossile qui peut survivre actuellement? On se chauffe, on se meut, on mange grâce au pétrole !

    « Le monde tel que nous le connaissons est sur le point de disparaître »*. L’effondrement est inévitable selon Pablo Servigne et plusieurs experts. La bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas forcément négatif ! Dans son ouvrage*, Pablo Servigne nous invite à accepter l’effondrement et à chercher des solutions.  Je vous invite à visionner cette courte vidéo (3minutes) de juillet 2018 : https://youtu.be/j4sYh9WWwYA

      Vous percevez le lien avec la transition ? La transition, c’est changer notre vision du monde, repenser nos modèles sociaux, économiques, de production…

    A titre individuel, c’est changer ses habitudes mais surtout son état d’esprit, c’est repenser sa consommation, se réapproprier son « pouvoir » d’achat : acheter local, durable, éthique, biologique… mais c’est aussi une quête de sens, une redéfinition de nos priorités, aller à la rencontre de soi et des autres. Cela peut être très enthousiasmant comme en témoignent des habitants de communes en transition.

    A titre collectif, c’est repenser notre démocratie, c’est tisser du lien, de la coopération, c’est parvenir à la résilience d’un territoire en terme d’alimentation (locale, biologique) et d’énergie (alternative aux énergies fossiles pour le chauffage et l’électricité les transports) notamment.

    A mon sens , ce devrait être la priorité de chacun et de tous, à toutes les échelles. Car nous n’avons que quelques années devant nous pour la réussir.

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  • Elections municipales 2020 : Agriculture, alimentation et résilience

    L’agriculture et l’alimentation humaine et des animaux d’élevage dépendent actuellement des énergies fossiles (engrais, pesticides, transports, labour, etc.). L’agriculture locale, et sans traitement, « l’agro écologie », est donc non seulement une solution pérenne en terme de préservation de la biodiversité et de l’environnement (stopper les pollutions) , en terme de santé mais également en terme de « survie ». Car quand on ne peut plus compter sur un approvisionnement depuis l’autre bout de la planète, ni même du continent, l’autonomie alimentaire devient indispensable.

    Concrètement, il s’agit :

    • De préserver les terres agricoles (stopper l’urbanisation via le PLU), voire les reconquérir
    • D’aider des agriculteurs ou des structures comme les jardins solidaires à s’installer durablement (location de terres municipales par exemple, magasin coopératif, marché, AMAP pour une rémunération juste)
    • De créer une régie agricole municipale
    • D’aider les agriculteurs à changer leurs pratiques (formations, échanges entre agriculteurs et entre agriculteurs/élus/citoyens)
    • De sensibiliser les citoyens/ élus/ à l’agro écologie
    • De planter des arbres fruitiers dans les parcs et jardins municipaux
    • De développer une agriculture urbaine, des potagers partagés, etc..


     

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  • La tribune de 1000 scientifiques - Appel à la transparence, l'action de l'état et la désobéissance civile

    Retrouvez le texte de l'appel passé par un collectif de 1000 scientifiques (labo1.5 à des actions de désobéissance civile pour les citoyens et à la transparence et la prise de mesures immédiates pour les décideurs politiques :
    Trois d'entre eux ont participé à l'émission la terre au carré
    Cet appel a largement été repris dans les médias :
    Pour rejoindre une action, c'est ici , vous pouvez aussi diffuser, informer, questionner vos les candidats aux municipales...

  • Elections municipales 2020 : transition, démocratie et intelligence collective

    Il semblerait que voter ponctuellement pour « choisir » un élu ne soit pas efficace pour tendre, si ce n’est vers notre idéal, au moins vers un mieux être global, vers un avenir soutenable.

    Peut-être est-il temps de réinvestir la notion de démocratie ? et de la faire évoluer ? de profiter de nos différences pour œuvrer à des projets qui ont du sens sur le long terme et qui respectent l’ensemble du vivant ?  

    Et si on inventait une démocratie qui accorde plus de pouvoir à chacun d’entre nous ?

    N’appartient-il pas à chacun de nous de s’engager à sa mesure, selon son envie et ses compétences ?

    Plein de pistes sont à explorer pour une démocratie plus participative et plus inclusive :  

    • Entamer une réflexion autour de la prise de décision ; former les élu.es/habitant.es à des modes de gouvernance partagée, repenser la démocratie communale
    • Renforcer la transparence sur les données de la commune et de l’intercommunalité
    • Favoriser la prise de parole des habitants au conseil municipal
    • Mettre en place des consultations citoyennes sur les projets communaux, voire des concertations ou des co-constructions de projets.
    • Créer « un comité de pilotage public » , c'est-à-dire une réunion de travail ouverte aux habitants avec l’ensemble des élus.
    • Créer des Commissions extra municipales
    • Mettre en place un conseil municipal des jeunes
    • Mettre en place un questionnaire consultatif pour inciter les citoyens à donner leur vision de leur ville et à s’impliquer
    • Créer un Fonds d’Initiatives Citoyennes dont la vocation est de soutenir toute initiative citoyenne d’intérêt général ou des conseils participatifs.
    • Construire une politique locale volontariste (pacte 30)
    • Créer une commission extra municipale du temps long pour représenter les intérêts de la nature et des générations futures et s’assurer de l’adéquation des grands projets avec les enjeux écologiques, sociaux, climatiques de moyen et long terme.

    Encore plus d’idées sur la fiche 28 du pacte en transition

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  • Série Web sur l'effondrement à voir ABSOLUMENT

    J'ai découvert cette série vidéo NEXT du journaliste indépendant Clément Montfort. Je vous invite à y jeter un oeil. de la notion d'effondrement, au déni, en passant par l'inaction de l'état... Je vous la conseille vivement. A faire circuler.

     

  • Municipales 2020 # La transition, des outils pour les élus et les citoyens

    Une preuve, s'il en faut, de l'importance de ces élections, ou tout du moins des actions que mettront en place nos élus, est peut être le fait que de nombreuses organisations ont élaboré des documents spécifiquement pour les municipales afin d'aider les élus à agir. par exemple :

     

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  • Les axes majeurs de la transition

    Mes prochaines publications vont s’articuler autour des axes suivants de la transition écologique :

    • Démocratie, vivre ensemble, inclusion 
    • Déchets, pollutions 
    • Alimentation et agriculture, eau et biodiversité
    • Energie, habitat, mobilité
    • Numérique
    • Economie
    • Ecologie intérieure, philosophie, spiritualié

  • Pourquoi l'urgence de la transition ?

    D’abord je partirai de quelques faits que je ne remettrai pas en question :

    • le changement climatique est une réalité dont on mesure encore mal les conséquences ; je citerai  la difficulté d’adaptation d’espèces (faune et flore) (changements trop rapides), et le déséquilibre les écosystèmes : chute de la biodiversité, les bouleversements météorologiques, montée du niveau de la mer : espèces menacées, population humaine en migration, précarité
    • La pollution : trop de déchets qui sont à l’origine de la pollution des eaux, de l’air, des sols ; pollution lumineuse ; pollution électromagnétique, pollution de l’air, GES etc.
    • La diminution de la biodiversité
    • Les énergies fossiles sont limitées, polluantes et bientôt épuisées ; le pic pétrolier fait que développer les énergies renouvelables est nécessaire et urgent
    • Les ressources de notre planète sont limitées et donc incompatibles avec une croissance économique sans fin
    • De plus en plus de pesticides sont répandus d’années en années !
    • Les inégalités sociales se creusent.

    Ainsi, notre modèle économique n’est pas durable. Et sans énergie fossile qui peut survivre actuellement? On se chauffe, on se meut, on mange grâce au pétrole !

    « Le monde tel que nous le connaissons est sur le point de disparaître »*. L’effondrement est inévitable selon Pablo Servigne et plusieurs experts. La bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas forcément négatif ! Dans son ouvrage*, Pablo Servigne nous invite à accepter l’effondrement et à chercher des solutions.  Je vous invite à visionner cette courte vidéo (6minutes)

    https://www.youtube.com/watch?v=ImGLPH3eIdE&list=PL6g6uC6ZfFJkfO1NACqSUUMRg_0AEB3rW&index=2 

    Vous percevez le lien avec la transition ? La transition, c’est changer notre vision du monde, repenser nos modèles sociaux, économiques, de production…

    A titre individuel, c’est changer ses habitudes mais surtout son état d’esprit, c’est repenser sa consommation, se réapproprier son « pouvoir » d’achat : acheter local, durable, éthique, biologique… mais c’est aussi une quête de sens, une redéfinition de nos priorités, aller à la rencontre de soi et des autres. Cela peut être très enthousiasmant comme en témoignent des habitants de communes en transition.

    A titre collectif, c’est repenser notre démocratie, c’est tisser du lien, de la coopération, c’est parvenir à la résilience d’un territoire en terme d’alimentation (locale, biologique) et d’énergie (alternative aux énergies fossiles pour le chauffage et l’électricité les transports) notamment.

    A mon sens , ce devrait être la priorité de chacun et de tous, à toutes les échelles. Car nous n’avons que quelques années devant nous pour la réussir.

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  • Et si la transition écologique était l'enjeu des élections municipales 2020 ?

    Personnellement, j'en suis convaincu. Car il est urgent de s'engager dans la transition et qu'on ne peut plus attendre. Parce que la commune et la communauté de communes constituent peut être l'échelle idéale pour agir. Plusieurs collectifs, Zero Waste France et l'ADEME notamment proposent des pistes et des fiches d'action pour aider les élus et les citoyens à faire évoluer les territoires.

    https://www.20minutes.fr/planete/2650895-20191114-municipales-2020-si-enjeu-abord-celui-transition-ecologique

  • Elections municipales 2020

    J’habite Cuers depuis 6 ans. Ingénieure avec une expérience de 10 ans dans le bâtiment, j’anime aujourd’hui des ateliers pour enfants et des ateliers ludiques et pédagogiques tout public en lien avec mes convictions. J’alimente également un blog sur la transition et le zéro déchet et propose un accompagnement des entreprises et des collectivités pour leur transition. Par ailleurs, je suis référente sur Cuers du collectif « Var en Transition » qui a pour objectif de recenser les initiatives varoises qui vont dans le sens de la transition écologique.
    Ainsi, engagée à titre citoyen et professionnel pour la transition écologique, je souhaite m’impliquer aujourd’hui dans la politique locale en apportant ma modeste mais motivée participation afin de permettre aux candidats d’élaborer un programme ambitieux et réalisable en terme de développement durable, et bien sûr aux élus de mettre en œuvre les actions ciblées.
    Je me réjouis de voir des candidats aux élections municipales parler de transition, passage incontournable vers un avenir serein et enthousiasmant. Je souhaite partager, à tous les candidats et ainsi qu’à tous les citoyens, des informations, des actions concrètes des initiatives via mon blog et mes publications facebook. C'est pourquoi j'ai adressé ce message à chaque liste candidate aux élections pour ma municipalité.
    Il semblerait que l’échelle de la commune et celle de la communauté de communes soit une échelle intéressante et efficace pour mettre en œuvre la transition écologique. Plusieurs municipalités sont à l’origine d’initiatives locales simples et pourtant ambitieuses, pleines de sens, qui ont suscité l’adhésion de la population, l’admiration d’autres communes. Je cite Ulysse Blau, qui a rencontré 64 maires pour relever les actions locales « En prenant du recul sur ces 64 interviews, je me suis rendu compte qu’en fait, les maires ont le pouvoir qu’ils se donnent. Évidemment, il existe des facteurs légaux et administratifs qui influent sur leur fonction. Ce n’est pas facile, mais les maires ont de vrais pouvoirs ! »
    L’article ici : https://kaizen-magazine.com/…/ulysse-blau-la-commune-de-v…/…

  • Retour sur le diagnostic de vos poubelles

    Je vous partage ci-dessous mon propre état des lieux et les pistes que j’ai à creuser. Je vous prépare un tableau d’alternatives possibles. N’hésitez à commenter si vous avez un déchet pour lequel vous n’avez pas de solution.

    Dans la poubelle d’ordures ménagères (30 l que l’on vide tous les 2 mois) , je trouve :

    1. Des cotons ou compresses qui ont été utilisées pour soigner des blessures. Quand c’est possible utiliser lingette lavable, sinon je conserve des compresses ou coton quand l’hygiène est nécessaire.
    2. Un sac d’aspirateur je ne vais pas changer d’aspirateur pour un aspirateur sans sac et je réserve le balai à des usages ponctuels car trop ambitieux pour l’instant de se passer d’aspirateur. J’ai déjà vidé un sac d’aspirateur pour le ré utiliser quand je n’en avais plus en stock, mais c’est un peu cracra côté poussière. Tester des sacs papier plutôt que les sacs polyester.
    3. Des déchets divers ramassés dans notre jardin, notamment dans le ruisseau qui borde notre terrain. Là pas de solution !
    4. Du verre cassé. plus d’attention ?
    5. Du plastique souillé (film de tofu/ papier d’emballage de fromage). le papier du fromage, c’est assez exceptionnelle car j’achète en vrac. Vu la quantité je m’autorise pour l’instant ces déchets. Trouve t –on du tofu en vrac ? se constituer un kit courses qui reste dans le véhicule.
    6. Une couche « écologique » (énurésie). Problème pris en charge. J’ai utilisé des couches lavables et j’ai dû me résoudre devant les urines de bambin pui de jeune garçon à passer au jetable car l’odeur était persistante…
    7. Des cheveux : à composter
    8. Des chutes de papiers plastifiés ou non recyclables : ne plus acheter d’autocollants. Limiter l’usage du ruban adhésif.
    9. Tube d’homéopathie : est-ce recyclable ?
    10. Ballon de baudruche : y a-t-il des ballons en matière « naturelle » ?

    Dans la poubelle à verre :

    1. Bocaux de conserve de cuisine. Les conserves c’est pas top ni nutritionnellement ni écologiquement mais ça dépanne bien. Je récupère régulièrement  des bocaux pour ranger des aliments et d’autres affaires. Le mieux serait des conserves maison…
    2. Bouteilles de bière. Là j’y suis pour pas grand-chose ! plusieurs solutions : acheter des bières d’une marque qui propose des consignes  (je fais le point là-dessus, promis); faire sa bière (on l’a fait une fois !) ; limiter sa consommation, c’est pas mal aussi et adapter la taille de la bouteille à sa soif (1 bouteille de 50 cl plutôt que deux de 25 cl..)

    Dans la poubelle carton/plastique /métal

    1. Papier (dessin des enfants, brouillons sur feuilles ré-employées)
    2. Carton d’emballage
    3. Carton de colis : limiter les commandes par internet, y compris l’achat d’occasion avec envoi …
    4. Une brique de boisson végétale.  faire ses boisons végétales, je le fais ; là c’est du dépannage.
    5. Une publicité nominative (catalogue) envoyer un mail pour ne plus recevoir de catalogue
    6. Emballage plastique (papier toilette) limiter l’usage du papier toilette (informer les enfants…) / utiliser des lingettes lavables pour le pipi
    7. Carton de rouleau de papier toilette idem ci dessus
    8. Une Boîte carton de mouchoirs nous utilisons des mouchoirs lavables soit en cas de nez qui coule(nt) (trop de consommation en un temps court /hygiène parfois)… pas assez de mouchoirs : trouver des mouchoirs d’occasion en complément.
    9. Couvercle de conserve voir 11
    10. Boîte de conserve en alu (lait de coco). j’ai essayé d’en faire à partir de coco séchées en vrac mais résultat médiocre. Expérience à réitérer..

  • S'engager

    « Pour sauver la planète, nous n’avons pas besoin de percées technologiques miraculeuses ou d’énormes capitaux. Essentiellement, nous avons besoin d’un changement radical dans notre façon de penser et dans nos comportements ». Ted Trainer

  • Quelles alternatives à l’achat neuf ? Economie de la fonctionnalité

    Un petit rappel sur le pourquoi de cette démarche. J’ai abordé précédemment la notion de sac à dos écologique d’un objet, terme qui met en valeur, comme la partie immergée d’un iceberg, tout les déchets produits lors du cycle de vie d’un objet, et non pas seulement son utilisation, qui ne correspond qu’à une faible part de son impact environnemental global. Par exemple pour un Smartphone, la fabrication atteint  80 % du sac à dos écologique ; Limiter ses achats neufs c’est donc directement préserver nos ressources, limiter l’émission de gaz à effet de serre, le réchauffement climatique, la pollution des sols et des eaux…

    Prendre le réflexe de se questionner et chercher des alternatives à l’achat neuf peut prendre du temps. Il m’arrive encore régulièrement de faire des achats en oubliant de regarder les propositions d’occasion ou les autres alternatives. Toutefois, l’achat impulsif devient très rare. Je prends au moins le temps de décaler l’achat pour m’assurer de mon besoin. Pour se motiver et prendre cela comme un défi, on peut s’inscrire au défi « rien de neuf » lancé par Zero Waste France.

    En outre, nous avons souvent besoin d’utiliser un objet et non de le posséder. Ainsi, il est intéressant de développer l’économie de la fonctionnalité : prêt/emprunt, location, occasion/revente… Il est étonnant de voir comme cela est inscrit dans nos habitudes pour certains objets comme les livres/dvd avec le réseau de médiathèques, la proposition d’occasion ; ou encore avec les vêtements… mais comme cela est peut répandu pour le matériel informatique, les « petits » outils …

    Je vous propose donc, quand vous envisagez un achat, de vous questionner sur les possibilités qui s’offrent à vous ; puis-je :

    1. Faire avec ce que j’ai, ou faire moi-même l’objet dont j’ai besoin ? Par exemple, customiser un vêtement pour faire un costume, faire griller son pain à la poêle au lieu d’acheter un grille pain.
    2. (Faire) réparer : réparateur, repair café
    3. Emprunter (voisin, famille, ami, site de prêt entre voisin)
    4. Louer  (location entre voisin, magasin de location)costume, machine  du bâtiment, vaisselle, voiture
    5. Recevoir un don (donnons.org, gratiferia)
    6. Echanger (troc party)
    7. Acheter d’occasion : dépôt vente, vide grenier, brocante, ressourcerie ou Emmaüs,
    8. Acheter du reconditionné

    Et bien sûr acheter durable, réparable … http://www.produitsdurables.fr/

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  • Réduire

    Afin de Réduire nos déchets, c'est-à-dire ce qui « sort », il convient de limiter ce qui entre. Je vous invite à lire, pour ce qui ne l’ont pas fait, la publi « refuser » qui donne déjà des pistes pour éviter les inutiles et les indésirables de notre vie quotidienne. Avant toute chose il convient de repenser nos besoins pour mieux les définir. Ensuite, il s’agit de se désencombrer durablement, puis de repenser nos achats, au moins en terme de qualité si ce n’est de quantité.

     

    1ère étape : repenser nos besoins.

    Evaluer nos besoins avec les critères et les contraintes propres à chacun. Par exemple je ne m’expose pas au solei donc je n’ai pas besoin de crème solaire. Je n’ai pas de lave linge, j’ai donc besoin d’un lot de culottes/chaussettes pour tenir une semaine ou plus sans en laver. Je peux aussi choisir de les laver à la main

    Distinguer besoin/envie/croyances/mode/pression sociétale. Ai-je vraiment besoin d’un smartphone ou est-ce un outil dont j’ai envie pour communiquer avec mes pairs ? Ai-je besoin d’un coussin de yoga ou est-ce que je crois que je serai mieux avec ? En ce cas, puis-je tester l’utilisation ?

     

    2ème étape : se désencombrer (régulièrement)

    Se désencombrer, ce n’est pas se priver mais s’alléger, alléger son logement et alléger son esprit. Le but n’est pas perdre en confort mais de gagner en liberté : il s’agit de garder uniquement les objets dont nous avons besoin, besoins définis en 1ère étape. Et la joie, la transmission, la beauté peut correspondre à un de nos besoins !

    Car nous accumulons beaucoup d’objets dont la plupart reste dans les placards. Chez moi c’est (je n’ai pas encore tout débarasser…) de classeurs de cours, de vêtements non portés, fer à repasser, petit électro ménager que je n’utilisais pas.

    Faire le tri : Plusieurs méthodes existent pour vous aider à vous désencombrer. On trouve même des coachs ! Je vous joins le document du MOOC qui livre notamment les pistes de Marie Kondo, de Béa  Johnson. Reduire methodes existantesreduire-methodes-existantes.pdf (50.65 Ko)

    Offrir une 2nde vie aux objets Que faire de mes objets inutilisesque-faire-de-mes-objets-inutilises.pdf (42.88 Ko)

     

    3ème étape : ne pas se ré encombrer !

    Refuser

    Reporter son achat et se laisser le temps de se questionner sur son besoin et les éventuelles alternatives. La methode bisoula-methode-bisou.pdf (339.97 Ko)

     

    4ème étape : repenser ses « achats »  / favoriser une économie de la fonctionnalité (voir ma prochaine publi)

    Acheter ou se procurer, selon nos besoins et nos critères de choix. Quelques critères :

    • durabilité / qualité : http://www.produitsdurables.fr/
    • éthique  : économie locale / direct producteur, commerce équitable
    • écologie : fabrication locale pour limiter les transports, occasion, matières renouvelables, composable, économie circulaire, label AB...
    • Santé : absence de produits toxiques, label Ange bleu…
    • Investissement
    • Facilité d’utilisation

    Pour les vêtements mes critères principaux sont : confort, matière, plaisir de le porter.

    Avoir en tête les alternatives à l’achat neuf pour soi et pour les autres (cadeaux)

    S’informer pour choisir en conscience. Par exemple, repérer le greenwashing, savoir coment sont fabriqués les objets, connaître leur sac à dos écologique…

    Participer au défi "rien de neuf" https://riendeneuf.org/

     

    Il vous reste à savourer votre légèreté qui en plus pourrait être inversement proportionnelle à celle de votre portefeuille !  

     

  • Eco-féminisme

    Il y a quelques mois, en pleine nuit, à demi éveillée, il m’est venu des mots, une esquisse de texte, mettant en parallèle la Terre Mère et le femme. Je vous le livre ici :

    Parfois je me sens fière, puissante.

    J’ai été aimée, adorée, vénérée même. Et crainte aussi.

    Equilibrée, harmonieuse, j’avais en moi les ressources nécessaires à mon évolution.

    Cependant, on m’a voulu docile, maîtrisée.

    On me dit malade, déprimée, mais à qui la responsabilité ? Qui a perdu confiance ? Qui ne m’a pas fait confiance ?

    Ne soyez pas égoïste, ne demandez pas de fairre passer vos besoins avant ceux des autres, ne me demandez pas plus que ce que je peux donner.

    Acceptez moi, Aimez moi comme je suis, avec ma part d’ombre et ma part de lumière.

    Alors je révèlerai toute ma puissance.

     

    J’ai ensuite découvert la notion d’éco-féminisme. Il s’agit d’un mouvement d’écologie profonde qui a émergé aux aux Etats-Unis dans les années 1970 et qui pose la question de la responsabilité de la domination masculine dans notre attitude vis-à-vis de la Nature et du Vivant. Il lutte contre le capitalisme patriarcal.

    L’éco-féminisme interroge les conséquences de la mise en excergue des valeurs dites masculines par rapport aux valeurs dites féminines, telle l’intuition, le soin, la proximité avec le Nature, la créativité, le subtil.

    « De la nature subie, on passe à une écologie émancipatrice », la femme renoue avec sa nature, avec la nature dont elle fait partie et en tire sa force. Nous sommes loin du féminisme qui s’est imposé en France où la femme, dans une illusion dichotomique, a renié sa nature profonde et a cherché à conquérir liberté et puissance au travers de valeurs dites masculines ; où la femme a voulu contrôler son propre corps comme l’homme a voulu contrôler la femme et non faire avec lui. Quelle violence toute une génération de femmes s’est imposée à elles-mêmes ! Contraception hormonale, IVG, maternité aliénée, accouchement désengagé, allaitement refusé sont devenus la norme. Bien sûr, la facilité d’accès à la contraception, le droit à l’avortement, la possibilité de choisir un accouchement sous péridurale, de choisir sa maternité sont des progrès immenses pour les femmes et les hommes. Cependant, ces possibles devraient être de vrais choix et non des choix par défaut ou en réaction à la vie de toute une génération de femmes. Et pour qu’ils soient de vrais choix, cela nécessite d’avoir des alternatives. A mon sens, nous avons besoin de nous réapproprier notre corps, notre santé, notre pouvoir, notre vie !  

     L’éco-féminisme est incarné notamment par l’Indienne Vandana Shiva, le mouvement Chipko - des paysannes illettrées du nord de l’Inde qui ont lutté contre l’abattage d’arbres, le mouvement spirituel wicca, influencé par Starhawk, qui a justement participé à la mobilisation de 1980 au Pentagone, et plus récemment Greta Thunberg.

    Je réfute en revanche l’idée que certaines valeurs, comme le lien intuitif avec la nature, ne seraient que l’apanage des femmes. Il appartient aux femmes et aux hommes de développer ces aspects dits féminins, trop absents de notre société, afin de devenir des humains alignés et porteurs d’espoir, agissant en un juste équilibre entre idéalisme et pragmatisme, dans tous les domaines, et pas uniquement l’écologie.

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  • Colloque participatif "appel au féminin"

    J’ai participé le week-end dernier à un colloque participatif « appel au féminin ». Car je suis persuadée que les femmes ont un rôle à jouer dans le défi du changement de cap qui incombe à l’humanité. (Voir ma publication sur l’éco-féminisme).

    Chaque demi-journée était articulée autour d’un thème les femmes et la société (et la politique), le développement personnel, l’écologie et la culture. Pour chaque thème : une conférence suivie d’une table ronde et au choix conférence ou atelier. Nous étions invités après chaque intervention de compléter une fiche « moisson » pour faire part d’actions concrètes qui nous souhaitions mettre en œuvre ou proposer. Des intervenants de qualité, une ambiance chaleureuse et bienveillante, des sujets pertinents…

    Je ne rentrerai pas dans le détail des conférences car l’ensemble des conférences du colloque est accessible en téléchargement pour 25 €. Vous trouverez le programme sur le site également.

    https://www.appelaufeminin.com/

     

  • Aterlier gratuit Transition/zéro déchet

    Faire sa transition, qu’est ce que cela veut dire ? il s’agit d’impulser le changement nécessaire : changer ses habitudes mais surtout son état d’esprit, sa relation au monde, aux autres, s’ouvrir aux possibles. Repenser notamment l’acte d’achat et l’acte de jeter, repenser notre consommation. Se réapproprier notre « pouvoir » d’achat dans une cadre de développement durable ? Justement il s’agit de passer du jetable au durable.

    C’est ce que propose la démarche zéro déchet qui s’articule autour des 5 R Refuser/ Réduire/Réutiliser/Recycler/redonner à la terre.

    Dans le cadre de la journée « vivre ensemble » Samedi 1er février à 15h – Sollei’O (Solliès-Toucas)

  • Refuser

    Je me souviens d’une époque où les articles « dire non », « s’affirmer », « oser le non » étaient fleurons dans les magazines. L’enjeu du non était alors de se respecter. Dans une démarche assez proche finalement, puisqu’il s’agit de respect de l’environnement, donc de soi, je vous propose de « dire non » dans votre vie quotidienne. Car le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas ! Chaque objet fabriqué nécessite tout au long de son cycle de vie des ressources et rejette des gaz à effet de serre. Refuser n’est pas un acte anodin et c’est un acte simple quand on a pris conscience de l’impact positif qui en découle. Refuser c’est dire notre détermination à ne pas accepter, non seulement l’objet concerné mais surtout l’économie en arrière plan. En outre, refuser permet d’engager la conversation auprès de la personne à qui on refuse en expliquant son refus ; c’est monter qu’une autre voie est possible.

    Vous avez compris le principe, mais non à quoi, au juste ?  

    Non à la publicité : la publicité, qu’elle soit en version papier ou numérique génère beaucoup de déchets. Sans compter les objets publicitaires, souvent de qualité médiocre et/ou inutilisés ?

    • Poser un autocollant stop pub sur votre boîte aux lettres
    • Pour les publicités nominatives/ catalogues : faire un courrier (postal ou e-mail) pour demander de ne plus recevoir de publicité.
    • Refuser les publicités distribuées de main à main
    • Refuser les échantillons
    • Refuser les objets publicitaires remis en main propre ou envoyés par courrier

    Non à l’information non demandée :

    • Se désabonner des newsletters que vous ne lisez pas
    • Se mettre sur liste rouge

    Non aux emballages : sac ou boîte plastique jetable, papier. Prenez l’habitude de prévoir vos contenants pour faire aux courses au marché

    Non au jetable : j’y reviendrai mais vous pouvez prendre l’habitude de transporter une tasse, assiette, couverts en bois ou métal et serviette de table en tissu pour vos réunions de travail, des repas partagés, ou à chaque fois que l’on vous impose un élément jetable.

    Non aux objets donnés ou gratuits quand on n’en a pas besoin : de la paille plastique au bar, aux jouets du vide grenier,

    D’autres idées ? Et vous que pouvez vous refuser au quotidien ? Partagez en commentaire !