zéro-déchet

  • Retour sur le diagnostic de vos poubelles

    Je vous partage ci-dessous mon propre état des lieux et les pistes que j’ai à creuser. Je vous prépare un tableau d’alternatives possibles. N’hésitez à commenter si vous avez un déchet pour lequel vous n’avez pas de solution.

    Dans la poubelle d’ordures ménagères (30 l que l’on vide tous les 2 mois) , je trouve :

    1. Des cotons ou compresses qui ont été utilisées pour soigner des blessures. Quand c’est possible utiliser lingette lavable, sinon je conserve des compresses ou coton quand l’hygiène est nécessaire.
    2. Un sac d’aspirateur je ne vais pas changer d’aspirateur pour un aspirateur sans sac et je réserve le balai à des usages ponctuels car trop ambitieux pour l’instant de se passer d’aspirateur. J’ai déjà vidé un sac d’aspirateur pour le ré utiliser quand je n’en avais plus en stock, mais c’est un peu cracra côté poussière. Tester des sacs papier plutôt que les sacs polyester.
    3. Des déchets divers ramassés dans notre jardin, notamment dans le ruisseau qui borde notre terrain. Là pas de solution !
    4. Du verre cassé. plus d’attention ?
    5. Du plastique souillé (film de tofu/ papier d’emballage de fromage). le papier du fromage, c’est assez exceptionnelle car j’achète en vrac. Vu la quantité je m’autorise pour l’instant ces déchets. Trouve t –on du tofu en vrac ? se constituer un kit courses qui reste dans le véhicule.
    6. Une couche « écologique » (énurésie). Problème pris en charge. J’ai utilisé des couches lavables et j’ai dû me résoudre devant les urines de bambin pui de jeune garçon à passer au jetable car l’odeur était persistante…
    7. Des cheveux : à composter
    8. Des chutes de papiers plastifiés ou non recyclables : ne plus acheter d’autocollants. Limiter l’usage du ruban adhésif.
    9. Tube d’homéopathie : est-ce recyclable ?
    10. Ballon de baudruche : y a-t-il des ballons en matière « naturelle » ?

    Dans la poubelle à verre :

    1. Bocaux de conserve de cuisine. Les conserves c’est pas top ni nutritionnellement ni écologiquement mais ça dépanne bien. Je récupère régulièrement  des bocaux pour ranger des aliments et d’autres affaires. Le mieux serait des conserves maison…
    2. Bouteilles de bière. Là j’y suis pour pas grand-chose ! plusieurs solutions : acheter des bières d’une marque qui propose des consignes  (je fais le point là-dessus, promis); faire sa bière (on l’a fait une fois !) ; limiter sa consommation, c’est pas mal aussi et adapter la taille de la bouteille à sa soif (1 bouteille de 50 cl plutôt que deux de 25 cl..)

    Dans la poubelle carton/plastique /métal

    1. Papier (dessin des enfants, brouillons sur feuilles ré-employées)
    2. Carton d’emballage
    3. Carton de colis : limiter les commandes par internet, y compris l’achat d’occasion avec envoi …
    4. Une brique de boisson végétale.  faire ses boisons végétales, je le fais ; là c’est du dépannage.
    5. Une publicité nominative (catalogue) envoyer un mail pour ne plus recevoir de catalogue
    6. Emballage plastique (papier toilette) limiter l’usage du papier toilette (informer les enfants…) / utiliser des lingettes lavables pour le pipi
    7. Carton de rouleau de papier toilette idem ci dessus
    8. Une Boîte carton de mouchoirs nous utilisons des mouchoirs lavables soit en cas de nez qui coule(nt) (trop de consommation en un temps court /hygiène parfois)… pas assez de mouchoirs : trouver des mouchoirs d’occasion en complément.
    9. Couvercle de conserve voir 11
    10. Boîte de conserve en alu (lait de coco). j’ai essayé d’en faire à partir de coco séchées en vrac mais résultat médiocre. Expérience à réitérer..

  • Aterlier gratuit Transition/zéro déchet

    Faire sa transition, qu’est ce que cela veut dire ? il s’agit d’impulser le changement nécessaire : changer ses habitudes mais surtout son état d’esprit, sa relation au monde, aux autres, s’ouvrir aux possibles. Repenser notamment l’acte d’achat et l’acte de jeter, repenser notre consommation. Se réapproprier notre « pouvoir » d’achat dans une cadre de développement durable ? Justement il s’agit de passer du jetable au durable.

    C’est ce que propose la démarche zéro déchet qui s’articule autour des 5 R Refuser/ Réduire/Réutiliser/Recycler/redonner à la terre.

    Dans le cadre de la journée « vivre ensemble » Samedi 1er février à 15h – Sollei’O (Solliès-Toucas)

  • La démarche zéro déchet

    La démarche zéro déchet est une démarche globale visant non seulement à lutter contre le gaspillage, la surconsommation, la production de déchets, mais aussi à nous interroger sur la société, à repenser notre vision du déchet, à réfléchir à nos systèmes de production et aux limites du recyclage.

    Concrètement il s’agit de limiter ses achats, bannir le jetable au profit de produits durables, de qualité en considérant tout le cycle de vie d’un objet : approvisionnement de matières premières, transport, fabrication, distribution, utilisation, jusqu'à sa fin de vie.

    Elle prend en compte également outre l’impact environnemental, l’impact sanitaire, économique et social avec une vision à long terme.

    La démarche zéro déchet s’articule autour de principes appelés les 5R : Refuser / Réduire / Réemployer / Recycler / Redonner à la terre, que je vous présenterai en détail dans les prochaines publications.

    A noter que, bien sûr, le zéro déchet n’est pas un objectif en soi, il s’agit de tendre vers le zéro déchet.

    Il s’agit en premier lieu d’une démarche individuelle, mais le zéro déchet est aussi un choix ploitique fort. Ainsi, l’association Zero Waste* France œuvre en politique nationale et européenne pour faire évoluer la législation.

     

    *Le terme anglophone de waste est intéressant car il désigne à la fois « déchet » et « gaspillage ».

     

    Rejoignez Zero Waste France ou Zero Waste Toulon

  • La transition, et si on passait à l'action ?

    Mon site se dote désormais d’un blog. Pourquoi ? Pour quoi ?

    Parce que nous avons tous un rôle à jouer, à titre individuel et à titre collectif pour la  transition dont l’urgence est évidente.

    Savez-vous que 8 millions de tonnes de plastiques sont déversés chaque année dans les océans, qu’en 2050 il y aura plus de plastiques que de poissons dans les océans ? qu’il y a du plastique jusque dans notre corps ? et que malgré tout, nous fabriquons de plus en plus de plastiques chaque année ?

    Mais, ceci n’est qu’un élément d’un problème bien plus global et complexe, car en effet de nombreux facteurs s’entremêlent  : choix politiques, croissance, surconsommation, individualisme, ressources limitées, impacts sanitaires, environnementaux, économiques et sociaux, notre rapport aux objets, à la Vie, aux autres règnes, etc.

     Vandana Shiva nous invite à ne pas, pour autant, baisser les bras :  « Les incertitudes de notre époque ne justifient pas d’être certains du bienfondé du désespoir. »

    Alors agissons !

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