transition

  • Effondrement et urgence de la transition

    Partons de quelques constats indéniables :

    • le changement climatique est une réalité dont on mesure encore mal les conséquences ; je citerai  la difficulté d’adaptation d’espèces (faune et flore) (changements trop rapides), et le déséquilibre les écosystèmes : chute de la biodiversité, les bouleversements météorologiques, montée du niveau de la mer : espèces menacées, population humaine en migration, précarité
    • La pollution : trop de déchets qui sont à l’origine de la pollution des eaux, de l’air, des sols ; pollution lumineuse ; pollution électromagnétique, pollution de l’air, GES etc.
    • La diminution de la biodiversité
    • Les énergies fossiles sont limitées, polluantes et bientôt épuisées ; le pic pétrolier fait que développer les énergies renouvelables est nécessaire et urgent
    • Les ressources de notre planète sont limitées et donc incompatibles avec une croissance économique sans fin
    • De plus en plus de pesticides sont répandus d’années en années !
    • Les inégalités sociales se creusent.

    Ainsi, notre modèle économique n’est pas durable. Et sans énergie fossile qui peut survivre actuellement? On se chauffe, on se meut, on mange grâce au pétrole !

    « Le monde tel que nous le connaissons est sur le point de disparaître »*. L’effondrement est inévitable selon Pablo Servigne et plusieurs experts. La bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas forcément négatif ! Dans son ouvrage*, Pablo Servigne nous invite à accepter l’effondrement et à chercher des solutions.  Je vous invite à visionner cette courte vidéo (3minutes) de juillet 2018 : https://youtu.be/j4sYh9WWwYA

      Vous percevez le lien avec la transition ? La transition, c’est changer notre vision du monde, repenser nos modèles sociaux, économiques, de production…

    A titre individuel, c’est changer ses habitudes mais surtout son état d’esprit, c’est repenser sa consommation, se réapproprier son « pouvoir » d’achat : acheter local, durable, éthique, biologique… mais c’est aussi une quête de sens, une redéfinition de nos priorités, aller à la rencontre de soi et des autres. Cela peut être très enthousiasmant comme en témoignent des habitants de communes en transition.

    A titre collectif, c’est repenser notre démocratie, c’est tisser du lien, de la coopération, c’est parvenir à la résilience d’un territoire en terme d’alimentation (locale, biologique) et d’énergie (alternative aux énergies fossiles pour le chauffage et l’électricité les transports) notamment.

    A mon sens , ce devrait être la priorité de chacun et de tous, à toutes les échelles. Car nous n’avons que quelques années devant nous pour la réussir.

  • Elections municipales 2020 : Agriculture, alimentation et résilience

    L’agriculture et l’alimentation humaine et des animaux d’élevage dépendent actuellement des énergies fossiles (engrais, pesticides, transports, labour, etc.). L’agriculture locale, et sans traitement, « l’agro écologie », est donc non seulement une solution pérenne en terme de préservation de la biodiversité et de l’environnement (stopper les pollutions) , en terme de santé mais également en terme de « survie ». Car quand on ne peut plus compter sur un approvisionnement depuis l’autre bout de la planète, ni même du continent, l’autonomie alimentaire devient indispensable.

    Concrètement, il s’agit :

    • De préserver les terres agricoles (stopper l’urbanisation via le PLU), voire les reconquérir
    • D’aider des agriculteurs ou des structures comme les jardins solidaires à s’installer durablement (location de terres municipales par exemple, magasin coopératif, marché, AMAP pour une rémunération juste)
    • De créer une régie agricole municipale
    • D’aider les agriculteurs à changer leurs pratiques (formations, échanges entre agriculteurs et entre agriculteurs/élus/citoyens)
    • De sensibiliser les citoyens/ élus/ à l’agro écologie
    • De planter des arbres fruitiers dans les parcs et jardins municipaux
    • De développer une agriculture urbaine, des potagers partagés, etc..


     

  • Elections municipales 2020 : transition, démocratie et intelligence collective

    Il semblerait que voter ponctuellement pour « choisir » un élu ne soit pas efficace pour tendre, si ce n’est vers notre idéal, au moins vers un mieux être global, vers un avenir soutenable.

    Peut-être est-il temps de réinvestir la notion de démocratie ? et de la faire évoluer ? de profiter de nos différences pour œuvrer à des projets qui ont du sens sur le long terme et qui respectent l’ensemble du vivant ?  

    Et si on inventait une démocratie qui accorde plus de pouvoir à chacun d’entre nous ?

    N’appartient-il pas à chacun de nous de s’engager à sa mesure, selon son envie et ses compétences ?

    Plein de pistes sont à explorer pour une démocratie plus participative et plus inclusive :  

    • Entamer une réflexion autour de la prise de décision ; former les élu.es/habitant.es à des modes de gouvernance partagée, repenser la démocratie communale
    • Renforcer la transparence sur les données de la commune et de l’intercommunalité
    • Favoriser la prise de parole des habitants au conseil municipal
    • Mettre en place des consultations citoyennes sur les projets communaux, voire des concertations ou des co-constructions de projets.
    • Créer « un comité de pilotage public » , c'est-à-dire une réunion de travail ouverte aux habitants avec l’ensemble des élus.
    • Créer des Commissions extra municipales
    • Mettre en place un conseil municipal des jeunes
    • Mettre en place un questionnaire consultatif pour inciter les citoyens à donner leur vision de leur ville et à s’impliquer
    • Créer un Fonds d’Initiatives Citoyennes dont la vocation est de soutenir toute initiative citoyenne d’intérêt général ou des conseils participatifs.
    • Construire une politique locale volontariste (pacte 30)
    • Créer une commission extra municipale du temps long pour représenter les intérêts de la nature et des générations futures et s’assurer de l’adéquation des grands projets avec les enjeux écologiques, sociaux, climatiques de moyen et long terme.

    Encore plus d’idées sur la fiche 28 du pacte en transition

  • Série Web sur l'effondrement à voir ABSOLUMENT

    J'ai découvert cette série vidéo NEXT du journaliste indépendant Clément Montfort. Je vous invite à y jeter un oeil. de la notion d'effondrement, au déni, en passant par l'inaction de l'état... Je vous la conseille vivement. A faire circuler.

     

  • Municipales 2020 # La transition, des outils pour les élus et les citoyens

    Une preuve, s'il en faut, de l'importance de ces élections, ou tout du moins des actions que mettront en place nos élus, est peut être le fait que de nombreuses organisations ont élaboré des documents spécifiquement pour les municipales afin d'aider les élus à agir. par exemple :

     

  • Les axes majeurs de la transition

    Mes prochaines publications vont s’articuler autour des axes suivants de la transition écologique :

    • Démocratie, vivre ensemble, inclusion 
    • Déchets, pollutions 
    • Alimentation et agriculture, eau et biodiversité
    • Energie, habitat, mobilité
    • Numérique
    • Economie
    • Ecologie intérieure, philosophie, spiritualié

  • Pourquoi l'urgence de la transition ?

    D’abord je partirai de quelques faits que je ne remettrai pas en question :

    • le changement climatique est une réalité dont on mesure encore mal les conséquences ; je citerai  la difficulté d’adaptation d’espèces (faune et flore) (changements trop rapides), et le déséquilibre les écosystèmes : chute de la biodiversité, les bouleversements météorologiques, montée du niveau de la mer : espèces menacées, population humaine en migration, précarité
    • La pollution : trop de déchets qui sont à l’origine de la pollution des eaux, de l’air, des sols ; pollution lumineuse ; pollution électromagnétique, pollution de l’air, GES etc.
    • La diminution de la biodiversité
    • Les énergies fossiles sont limitées, polluantes et bientôt épuisées ; le pic pétrolier fait que développer les énergies renouvelables est nécessaire et urgent
    • Les ressources de notre planète sont limitées et donc incompatibles avec une croissance économique sans fin
    • De plus en plus de pesticides sont répandus d’années en années !
    • Les inégalités sociales se creusent.

    Ainsi, notre modèle économique n’est pas durable. Et sans énergie fossile qui peut survivre actuellement? On se chauffe, on se meut, on mange grâce au pétrole !

    « Le monde tel que nous le connaissons est sur le point de disparaître »*. L’effondrement est inévitable selon Pablo Servigne et plusieurs experts. La bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas forcément négatif ! Dans son ouvrage*, Pablo Servigne nous invite à accepter l’effondrement et à chercher des solutions.  Je vous invite à visionner cette courte vidéo (6minutes)

    https://www.youtube.com/watch?v=ImGLPH3eIdE&list=PL6g6uC6ZfFJkfO1NACqSUUMRg_0AEB3rW&index=2 

    Vous percevez le lien avec la transition ? La transition, c’est changer notre vision du monde, repenser nos modèles sociaux, économiques, de production…

    A titre individuel, c’est changer ses habitudes mais surtout son état d’esprit, c’est repenser sa consommation, se réapproprier son « pouvoir » d’achat : acheter local, durable, éthique, biologique… mais c’est aussi une quête de sens, une redéfinition de nos priorités, aller à la rencontre de soi et des autres. Cela peut être très enthousiasmant comme en témoignent des habitants de communes en transition.

    A titre collectif, c’est repenser notre démocratie, c’est tisser du lien, de la coopération, c’est parvenir à la résilience d’un territoire en terme d’alimentation (locale, biologique) et d’énergie (alternative aux énergies fossiles pour le chauffage et l’électricité les transports) notamment.

    A mon sens , ce devrait être la priorité de chacun et de tous, à toutes les échelles. Car nous n’avons que quelques années devant nous pour la réussir.

  • Et si la transition écologique était l'enjeu des élections municipales 2020 ?

    Personnellement, j'en suis convaincu. Car il est urgent de s'engager dans la transition et qu'on ne peut plus attendre. Parce que la commune et la communauté de communes constituent peut être l'échelle idéale pour agir. Plusieurs collectifs, Zero Waste France et l'ADEME notamment proposent des pistes et des fiches d'action pour aider les élus et les citoyens à faire évoluer les territoires.

    https://www.20minutes.fr/planete/2650895-20191114-municipales-2020-si-enjeu-abord-celui-transition-ecologique

  • Elections municipales 2020

    J’habite Cuers depuis 6 ans. Ingénieure avec une expérience de 10 ans dans le bâtiment, j’anime aujourd’hui des ateliers pour enfants et des ateliers ludiques et pédagogiques tout public en lien avec mes convictions. J’alimente également un blog sur la transition et le zéro déchet et propose un accompagnement des entreprises et des collectivités pour leur transition. Par ailleurs, je suis référente sur Cuers du collectif « Var en Transition » qui a pour objectif de recenser les initiatives varoises qui vont dans le sens de la transition écologique.
    Ainsi, engagée à titre citoyen et professionnel pour la transition écologique, je souhaite m’impliquer aujourd’hui dans la politique locale en apportant ma modeste mais motivée participation afin de permettre aux candidats d’élaborer un programme ambitieux et réalisable en terme de développement durable, et bien sûr aux élus de mettre en œuvre les actions ciblées.
    Je me réjouis de voir des candidats aux élections municipales parler de transition, passage incontournable vers un avenir serein et enthousiasmant. Je souhaite partager, à tous les candidats et ainsi qu’à tous les citoyens, des informations, des actions concrètes des initiatives via mon blog et mes publications facebook. C'est pourquoi j'ai adressé ce message à chaque liste candidate aux élections pour ma municipalité.
    Il semblerait que l’échelle de la commune et celle de la communauté de communes soit une échelle intéressante et efficace pour mettre en œuvre la transition écologique. Plusieurs municipalités sont à l’origine d’initiatives locales simples et pourtant ambitieuses, pleines de sens, qui ont suscité l’adhésion de la population, l’admiration d’autres communes. Je cite Ulysse Blau, qui a rencontré 64 maires pour relever les actions locales « En prenant du recul sur ces 64 interviews, je me suis rendu compte qu’en fait, les maires ont le pouvoir qu’ils se donnent. Évidemment, il existe des facteurs légaux et administratifs qui influent sur leur fonction. Ce n’est pas facile, mais les maires ont de vrais pouvoirs ! »
    L’article ici : https://kaizen-magazine.com/…/ulysse-blau-la-commune-de-v…/…

  • S'engager

    « Pour sauver la planète, nous n’avons pas besoin de percées technologiques miraculeuses ou d’énormes capitaux. Essentiellement, nous avons besoin d’un changement radical dans notre façon de penser et dans nos comportements ». Ted Trainer

  • Eco-féminisme

    Il y a quelques mois, en pleine nuit, à demi éveillée, il m’est venu des mots, une esquisse de texte, mettant en parallèle la Terre Mère et le femme. Je vous le livre ici :

    Parfois je me sens fière, puissante.

    J’ai été aimée, adorée, vénérée même. Et crainte aussi.

    Equilibrée, harmonieuse, j’avais en moi les ressources nécessaires à mon évolution.

    Cependant, on m’a voulu docile, maîtrisée.

    On me dit malade, déprimée, mais à qui la responsabilité ? Qui a perdu confiance ? Qui ne m’a pas fait confiance ?

    Ne soyez pas égoïste, ne demandez pas de fairre passer vos besoins avant ceux des autres, ne me demandez pas plus que ce que je peux donner.

    Acceptez moi, Aimez moi comme je suis, avec ma part d’ombre et ma part de lumière.

    Alors je révèlerai toute ma puissance.

     

    J’ai ensuite découvert la notion d’éco-féminisme. Il s’agit d’un mouvement d’écologie profonde qui a émergé aux aux Etats-Unis dans les années 1970 et qui pose la question de la responsabilité de la domination masculine dans notre attitude vis-à-vis de la Nature et du Vivant. Il lutte contre le capitalisme patriarcal.

    L’éco-féminisme interroge les conséquences de la mise en excergue des valeurs dites masculines par rapport aux valeurs dites féminines, telle l’intuition, le soin, la proximité avec le Nature, la créativité, le subtil.

    « De la nature subie, on passe à une écologie émancipatrice », la femme renoue avec sa nature, avec la nature dont elle fait partie et en tire sa force. Nous sommes loin du féminisme qui s’est imposé en France où la femme, dans une illusion dichotomique, a renié sa nature profonde et a cherché à conquérir liberté et puissance au travers de valeurs dites masculines ; où la femme a voulu contrôler son propre corps comme l’homme a voulu contrôler la femme et non faire avec lui. Quelle violence toute une génération de femmes s’est imposée à elles-mêmes ! Contraception hormonale, IVG, maternité aliénée, accouchement désengagé, allaitement refusé sont devenus la norme. Bien sûr, la facilité d’accès à la contraception, le droit à l’avortement, la possibilité de choisir un accouchement sous péridurale, de choisir sa maternité sont des progrès immenses pour les femmes et les hommes. Cependant, ces possibles devraient être de vrais choix et non des choix par défaut ou en réaction à la vie de toute une génération de femmes. Et pour qu’ils soient de vrais choix, cela nécessite d’avoir des alternatives. A mon sens, nous avons besoin de nous réapproprier notre corps, notre santé, notre pouvoir, notre vie !  

     L’éco-féminisme est incarné notamment par l’Indienne Vandana Shiva, le mouvement Chipko - des paysannes illettrées du nord de l’Inde qui ont lutté contre l’abattage d’arbres, le mouvement spirituel wicca, influencé par Starhawk, qui a justement participé à la mobilisation de 1980 au Pentagone, et plus récemment Greta Thunberg.

    Je réfute en revanche l’idée que certaines valeurs, comme le lien intuitif avec la nature, ne seraient que l’apanage des femmes. Il appartient aux femmes et aux hommes de développer ces aspects dits féminins, trop absents de notre société, afin de devenir des humains alignés et porteurs d’espoir, agissant en un juste équilibre entre idéalisme et pragmatisme, dans tous les domaines, et pas uniquement l’écologie.