Blog Transition et zéro déchet

  • Les axes majeurs de la transition

    Mes prochaines publications vont s’articuler autour des axes suivants de la transition écologique :

    • Démocratie, vivre ensemble, inclusion 
    • Déchets, pollutions 
    • Alimentation et agriculture, eau et biodiversité
    • Energie, habitat, mobilité
    • Numérique
    • Economie
    • Ecologie intérieure, philosophie, spiritualié

  • Pourquoi l'urgence de la transition ?

    D’abord je partirai de quelques faits que je ne remettrai pas en question :

    • le changement climatique est une réalité dont on mesure encore mal les conséquences ; je citerai  la difficulté d’adaptation d’espèces (faune et flore) (changements trop rapides), et le déséquilibre les écosystèmes : chute de la biodiversité, les bouleversements météorologiques, montée du niveau de la mer : espèces menacées, population humaine en migration, précarité
    • La pollution : trop de déchets qui sont à l’origine de la pollution des eaux, de l’air, des sols ; pollution lumineuse ; pollution électromagnétique, pollution de l’air, GES etc.
    • La diminution de la biodiversité
    • Les énergies fossiles sont limitées, polluantes et bientôt épuisées ; le pic pétrolier fait que développer les énergies renouvelables est nécessaire et urgent
    • Les ressources de notre planète sont limitées et donc incompatibles avec une croissance économique sans fin
    • De plus en plus de pesticides sont répandus d’années en années !
    • Les inégalités sociales se creusent.

    Ainsi, notre modèle économique n’est pas durable. Et sans énergie fossile qui peut survivre actuellement? On se chauffe, on se meut, on mange grâce au pétrole !

    « Le monde tel que nous le connaissons est sur le point de disparaître »*. L’effondrement est inévitable selon Pablo Servigne et plusieurs experts. La bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas forcément négatif ! Dans son ouvrage*, Pablo Servigne nous invite à accepter l’effondrement et à chercher des solutions.  Je vous invite à visionner cette courte vidéo (6minutes)

    https://www.youtube.com/watch?v=ImGLPH3eIdE&list=PL6g6uC6ZfFJkfO1NACqSUUMRg_0AEB3rW&index=2 

    Vous percevez le lien avec la transition ? La transition, c’est changer notre vision du monde, repenser nos modèles sociaux, économiques, de production…

    A titre individuel, c’est changer ses habitudes mais surtout son état d’esprit, c’est repenser sa consommation, se réapproprier son « pouvoir » d’achat : acheter local, durable, éthique, biologique… mais c’est aussi une quête de sens, une redéfinition de nos priorités, aller à la rencontre de soi et des autres. Cela peut être très enthousiasmant comme en témoignent des habitants de communes en transition.

    A titre collectif, c’est repenser notre démocratie, c’est tisser du lien, de la coopération, c’est parvenir à la résilience d’un territoire en terme d’alimentation (locale, biologique) et d’énergie (alternative aux énergies fossiles pour le chauffage et l’électricité les transports) notamment.

    A mon sens , ce devrait être la priorité de chacun et de tous, à toutes les échelles. Car nous n’avons que quelques années devant nous pour la réussir.

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  • Et si la transition écologique était l'enjeu des élections municipales 2020 ?

    Personnellement, j'en suis convaincu. Car il est urgent de s'engager dans la transition et qu'on ne peut plus attendre. Parce que la commune et la communauté de communes constituent peut être l'échelle idéale pour agir. Plusieurs collectifs, Zero Waste France et l'ADEME notamment proposent des pistes et des fiches d'action pour aider les élus et les citoyens à faire évoluer les territoires.

    https://www.20minutes.fr/planete/2650895-20191114-municipales-2020-si-enjeu-abord-celui-transition-ecologique

  • Elections municipales 2020

    J’habite Cuers depuis 6 ans. Ingénieure avec une expérience de 10 ans dans le bâtiment, j’anime aujourd’hui des ateliers pour enfants et des ateliers ludiques et pédagogiques tout public en lien avec mes convictions. J’alimente également un blog sur la transition et le zéro déchet et propose un accompagnement des entreprises et des collectivités pour leur transition. Par ailleurs, je suis référente sur Cuers du collectif « Var en Transition » qui a pour objectif de recenser les initiatives varoises qui vont dans le sens de la transition écologique.
    Ainsi, engagée à titre citoyen et professionnel pour la transition écologique, je souhaite m’impliquer aujourd’hui dans la politique locale en apportant ma modeste mais motivée participation afin de permettre aux candidats d’élaborer un programme ambitieux et réalisable en terme de développement durable, et bien sûr aux élus de mettre en œuvre les actions ciblées.
    Je me réjouis de voir des candidats aux élections municipales parler de transition, passage incontournable vers un avenir serein et enthousiasmant. Je souhaite partager, à tous les candidats et ainsi qu’à tous les citoyens, des informations, des actions concrètes des initiatives via mon blog et mes publications facebook. C'est pourquoi j'ai adressé ce message à chaque liste candidate aux élections pour ma municipalité.
    Il semblerait que l’échelle de la commune et celle de la communauté de communes soit une échelle intéressante et efficace pour mettre en œuvre la transition écologique. Plusieurs municipalités sont à l’origine d’initiatives locales simples et pourtant ambitieuses, pleines de sens, qui ont suscité l’adhésion de la population, l’admiration d’autres communes. Je cite Ulysse Blau, qui a rencontré 64 maires pour relever les actions locales « En prenant du recul sur ces 64 interviews, je me suis rendu compte qu’en fait, les maires ont le pouvoir qu’ils se donnent. Évidemment, il existe des facteurs légaux et administratifs qui influent sur leur fonction. Ce n’est pas facile, mais les maires ont de vrais pouvoirs ! »
    L’article ici : https://kaizen-magazine.com/…/ulysse-blau-la-commune-de-v…/…

  • Retour sur le diagnostic de vos poubelles

    Je vous partage ci-dessous mon propre état des lieux et les pistes que j’ai à creuser. Je vous prépare un tableau d’alternatives possibles. N’hésitez à commenter si vous avez un déchet pour lequel vous n’avez pas de solution.

    Dans la poubelle d’ordures ménagères (30 l que l’on vide tous les 2 mois) , je trouve :

    1. Des cotons ou compresses qui ont été utilisées pour soigner des blessures. Quand c’est possible utiliser lingette lavable, sinon je conserve des compresses ou coton quand l’hygiène est nécessaire.
    2. Un sac d’aspirateur je ne vais pas changer d’aspirateur pour un aspirateur sans sac et je réserve le balai à des usages ponctuels car trop ambitieux pour l’instant de se passer d’aspirateur. J’ai déjà vidé un sac d’aspirateur pour le ré utiliser quand je n’en avais plus en stock, mais c’est un peu cracra côté poussière. Tester des sacs papier plutôt que les sacs polyester.
    3. Des déchets divers ramassés dans notre jardin, notamment dans le ruisseau qui borde notre terrain. Là pas de solution !
    4. Du verre cassé. plus d’attention ?
    5. Du plastique souillé (film de tofu/ papier d’emballage de fromage). le papier du fromage, c’est assez exceptionnelle car j’achète en vrac. Vu la quantité je m’autorise pour l’instant ces déchets. Trouve t –on du tofu en vrac ? se constituer un kit courses qui reste dans le véhicule.
    6. Une couche « écologique » (énurésie). Problème pris en charge. J’ai utilisé des couches lavables et j’ai dû me résoudre devant les urines de bambin pui de jeune garçon à passer au jetable car l’odeur était persistante…
    7. Des cheveux : à composter
    8. Des chutes de papiers plastifiés ou non recyclables : ne plus acheter d’autocollants. Limiter l’usage du ruban adhésif.
    9. Tube d’homéopathie : est-ce recyclable ?
    10. Ballon de baudruche : y a-t-il des ballons en matière « naturelle » ?

    Dans la poubelle à verre :

    1. Bocaux de conserve de cuisine. Les conserves c’est pas top ni nutritionnellement ni écologiquement mais ça dépanne bien. Je récupère régulièrement  des bocaux pour ranger des aliments et d’autres affaires. Le mieux serait des conserves maison…
    2. Bouteilles de bière. Là j’y suis pour pas grand-chose ! plusieurs solutions : acheter des bières d’une marque qui propose des consignes  (je fais le point là-dessus, promis); faire sa bière (on l’a fait une fois !) ; limiter sa consommation, c’est pas mal aussi et adapter la taille de la bouteille à sa soif (1 bouteille de 50 cl plutôt que deux de 25 cl..)

    Dans la poubelle carton/plastique /métal

    1. Papier (dessin des enfants, brouillons sur feuilles ré-employées)
    2. Carton d’emballage
    3. Carton de colis : limiter les commandes par internet, y compris l’achat d’occasion avec envoi …
    4. Une brique de boisson végétale.  faire ses boisons végétales, je le fais ; là c’est du dépannage.
    5. Une publicité nominative (catalogue) envoyer un mail pour ne plus recevoir de catalogue
    6. Emballage plastique (papier toilette) limiter l’usage du papier toilette (informer les enfants…) / utiliser des lingettes lavables pour le pipi
    7. Carton de rouleau de papier toilette idem ci dessus
    8. Une Boîte carton de mouchoirs nous utilisons des mouchoirs lavables soit en cas de nez qui coule(nt) (trop de consommation en un temps court /hygiène parfois)… pas assez de mouchoirs : trouver des mouchoirs d’occasion en complément.
    9. Couvercle de conserve voir 11
    10. Boîte de conserve en alu (lait de coco). j’ai essayé d’en faire à partir de coco séchées en vrac mais résultat médiocre. Expérience à réitérer..

  • S'engager

    « Pour sauver la planète, nous n’avons pas besoin de percées technologiques miraculeuses ou d’énormes capitaux. Essentiellement, nous avons besoin d’un changement radical dans notre façon de penser et dans nos comportements ». Ted Trainer

  • Quelles alternatives à l’achat neuf ? Economie de la fonctionnalité

    Un petit rappel sur le pourquoi de cette démarche. J’ai abordé précédemment la notion de sac à dos écologique d’un objet, terme qui met en valeur, comme la partie immergée d’un iceberg, tout les déchets produits lors du cycle de vie d’un objet, et non pas seulement son utilisation, qui ne correspond qu’à une faible part de son impact environnemental global. Par exemple pour un Smartphone, la fabrication atteint  80 % du sac à dos écologique ; Limiter ses achats neufs c’est donc directement préserver nos ressources, limiter l’émission de gaz à effet de serre, le réchauffement climatique, la pollution des sols et des eaux…

    Prendre le réflexe de se questionner et chercher des alternatives à l’achat neuf peut prendre du temps. Il m’arrive encore régulièrement de faire des achats en oubliant de regarder les propositions d’occasion ou les autres alternatives. Toutefois, l’achat impulsif devient très rare. Je prends au moins le temps de décaler l’achat pour m’assurer de mon besoin. Pour se motiver et prendre cela comme un défi, on peut s’inscrire au défi « rien de neuf » lancé par Zero Waste France.

    En outre, nous avons souvent besoin d’utiliser un objet et non de le posséder. Ainsi, il est intéressant de développer l’économie de la fonctionnalité : prêt/emprunt, location, occasion/revente… Il est étonnant de voir comme cela est inscrit dans nos habitudes pour certains objets comme les livres/dvd avec le réseau de médiathèques, la proposition d’occasion ; ou encore avec les vêtements… mais comme cela est peut répandu pour le matériel informatique, les « petits » outils …

    Je vous propose donc, quand vous envisagez un achat, de vous questionner sur les possibilités qui s’offrent à vous ; puis-je :

    1. Faire avec ce que j’ai, ou faire moi-même l’objet dont j’ai besoin ? Par exemple, customiser un vêtement pour faire un costume, faire griller son pain à la poêle au lieu d’acheter un grille pain.
    2. (Faire) réparer : réparateur, repair café
    3. Emprunter (voisin, famille, ami, site de prêt entre voisin)
    4. Louer  (location entre voisin, magasin de location)costume, machine  du bâtiment, vaisselle, voiture
    5. Recevoir un don (donnons.org, gratiferia)
    6. Echanger (troc party)
    7. Acheter d’occasion : dépôt vente, vide grenier, brocante, ressourcerie ou Emmaüs,
    8. Acheter du reconditionné

    Et bien sûr acheter durable, réparable … http://www.produitsdurables.fr/

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  • Réduire

    Afin de Réduire nos déchets, c'est-à-dire ce qui « sort », il convient de limiter ce qui entre. Je vous invite à lire, pour ce qui ne l’ont pas fait, la publi « refuser » qui donne déjà des pistes pour éviter les inutiles et les indésirables de notre vie quotidienne. Avant toute chose il convient de repenser nos besoins pour mieux les définir. Ensuite, il s’agit de se désencombrer durablement, puis de repenser nos achats, au moins en terme de qualité si ce n’est de quantité.

     

    1ère étape : repenser nos besoins.

    Evaluer nos besoins avec les critères et les contraintes propres à chacun. Par exemple je ne m’expose pas au solei donc je n’ai pas besoin de crème solaire. Je n’ai pas de lave linge, j’ai donc besoin d’un lot de culottes/chaussettes pour tenir une semaine ou plus sans en laver. Je peux aussi choisir de les laver à la main

    Distinguer besoin/envie/croyances/mode/pression sociétale. Ai-je vraiment besoin d’un smartphone ou est-ce un outil dont j’ai envie pour communiquer avec mes pairs ? Ai-je besoin d’un coussin de yoga ou est-ce que je crois que je serai mieux avec ? En ce cas, puis-je tester l’utilisation ?

     

    2ème étape : se désencombrer (régulièrement)

    Se désencombrer, ce n’est pas se priver mais s’alléger, alléger son logement et alléger son esprit. Le but n’est pas perdre en confort mais de gagner en liberté : il s’agit de garder uniquement les objets dont nous avons besoin, besoins définis en 1ère étape. Et la joie, la transmission, la beauté peut correspondre à un de nos besoins !

    Car nous accumulons beaucoup d’objets dont la plupart reste dans les placards. Chez moi c’est (je n’ai pas encore tout débarasser…) de classeurs de cours, de vêtements non portés, fer à repasser, petit électro ménager que je n’utilisais pas.

    Faire le tri : Plusieurs méthodes existent pour vous aider à vous désencombrer. On trouve même des coachs ! Je vous joins le document du MOOC qui livre notamment les pistes de Marie Kondo, de Béa  Johnson. Reduire methodes existantesreduire-methodes-existantes.pdf (50.65 Ko)

    Offrir une 2nde vie aux objets Que faire de mes objets inutilisesque-faire-de-mes-objets-inutilises.pdf (42.88 Ko)

     

    3ème étape : ne pas se ré encombrer !

    Refuser

    Reporter son achat et se laisser le temps de se questionner sur son besoin et les éventuelles alternatives. La methode bisoula-methode-bisou.pdf (339.97 Ko)

     

    4ème étape : repenser ses « achats »  / favoriser une économie de la fonctionnalité (voir ma prochaine publi)

    Acheter ou se procurer, selon nos besoins et nos critères de choix. Quelques critères :

    • durabilité / qualité : http://www.produitsdurables.fr/
    • éthique  : économie locale / direct producteur, commerce équitable
    • écologie : fabrication locale pour limiter les transports, occasion, matières renouvelables, composable, économie circulaire, label AB...
    • Santé : absence de produits toxiques, label Ange bleu…
    • Investissement
    • Facilité d’utilisation

    Pour les vêtements mes critères principaux sont : confort, matière, plaisir de le porter.

    Avoir en tête les alternatives à l’achat neuf pour soi et pour les autres (cadeaux)

    S’informer pour choisir en conscience. Par exemple, repérer le greenwashing, savoir coment sont fabriqués les objets, connaître leur sac à dos écologique…

    Participer au défi "rien de neuf" https://riendeneuf.org/

     

    Il vous reste à savourer votre légèreté qui en plus pourrait être inversement proportionnelle à celle de votre portefeuille !